Indice du réel, 2017/2018
Papier, dimensions variables
L’espace d’exposition devient un espace d’observations, mettant en évidence des détails auquels on ne prête pas forcément attention ou que l’on préfère oublier. Je prends en compte le lieu et ses caractéristiques spécifiques en considérant les matières, les surfaces et leurs évolutions. L’espace renferme la mémoire de son utilisation et de ses passages.
L’utilisation du papier me permet de reproduire avec précision la surface du mur d’exposition, à l’échelle 1, en obtenant une empreinte gardant les traces d’un passé et laissant apparaître les aspérités, les trous et les marques des rebouchages passés. Ce sont tous les évènements, toutes les oeuvres présentées depuis le début de l’histoire de ce lieu qui existent simultanément dans ce gaufrage.
Le temps présent de ce lieu ressort au travers de ce relevé, le papier me permet de figer ce moment ainsi que ses souvenirs.
Projet exposé lors de l’exposition Nouvelle perturbation par l’ouest à la Maison des Arts de Grand-Quevilly, du 15 septembre au 27 octobre 2018
Crédit photo : Paul de Lanzac