« On pourrait dire que la contemplation des nuages nous met devant un monde où il y a autant de formes que de mouvements. Les mouvements nous donnent des formes . Les formes sont en mouvement et le mouvement toujours les déforment. »
"l'air et les songes" Gaston Bachelard
C’est à travers un répertoire qui s’élabore autour de la nuée, du recouvrement, de la prolifération que s’articule ma pratique du dessin et d’installation.
Une nuée d’oiseaux, un nuage volcannique, un foisonnement de végétations sont des phénomènes naturels qui me fascinent, de part leur possibilités de contemplations oniriques.
Leurs formes, leurs rythmes, leurs densités sont suspendus dans le temps, comme un arrêt sur image, et matérialisés par la répétition du motif.
Ce temps suspendu c’est souvent le calme et le silence si fragile, d’un avant ou d’un après quelque chose.
Mon questionnement sur la manière de donner à voir un dessin m’a amené à penser l’acte de dessiner autrement. C’est ce qui m’a amené vers la pratique de l’installation.
La mise en relation des outils et matériaux de l’atelier, qui participent au processus de travail, deviennent une ouverture sur une possible nouvelle contemplation.