retour à l'accueil

Documentation d'artistes diplômés de l'EESAB, 2015 - 2021

Coline Charcosset

MÀJ 23-11-2017

Tatami, 2014

feuilles de soie, graphite, crayons de couleurs, dimensions variables.

Tatami, 2014

feuilles de soie, graphite, crayons de couleurs, dimensions variables.

Tatami, 2014

feuilles de soie, graphite, crayons de couleurs, dimensions variables.

En prenant l’empreinte de la surface d’un tatami s’obtient quelque chose proche de l’origine du croquis : un trait primaire, radical ; le départ d’un possible dessin. Très vite cette unité s’agrandit et tend vers l’infini. Emplir la feuille de soie complètement a pour conséquence de faire apparaitre une trame, qui donne à voir la matérialisation en 2 dimensions du papier, sa planéité en même temps que son format. S’ajoute le pliage qui renvoie au support dont il est possible de réduire les dimensions, ou à partir duquel créer un volume. Les dessins en tant qu’unité de mesure (1/6 de Tatami), figure une possible méthode de découpage de l’espace, une trame virtuelle. Mentalement, l’espace d’exposition se recouvre de Tatami, soulignant ainsi une assimilation mathématique de l’espace. La légèreté du papier contraste avec le poids du tatami, cette friction est appuyée par le fait que cet objet, traditionnellement mis au sol, se déplace vers le mur.