Résidence de recherche et création au Domaine de Kerguéhennec, 2017-2018
Durant trois mois, j’ai arpenté le territoire du domaine de Kerguéhennec et ses alentours, vécu pleinement l’automne puis l’hiver, profité de cette incroyable transformation qui s’opère dans la nature. Je souhaite tenter de capter, à travers des détails, des cycles, des passages où la vie laisse place à une autre, où la décomposition d’un morceau de bois devient le théâtre d’un nouveau foisonnement. La mort n’existe pas dans la nature, tout est transition et imbrication, une harmonie que je souhaite retranscrire par le dessin et la sculpture. Dans un premier temps, il fut question de prome- nades, d’errances et d’observations. Des collections d’éléments ramassés ou photographiés lors de ces sorties ont enrichi un vocabulaire graphique, qui plus tard, dans l’atelier, m’aideront à concevoir un univers dans lequel toute création serait en état de transition.