Urbatexte, 2010, installation dans deux salles (dont l'une plongée dans le noir ): 3 vidéoprojecteurs, un écran de projection, mobilier urbain
Des éléments de mobilier urbain découpés et peints en noir sont disposés dans l'espace. Des reproductions de ces formes apparaissent et disparaissent lentement sur les murs et sur l'écran qui coupe l'espace d'exposition en deux , créant une impression de perspective. Parfois, l'ombre d'un promeneur se découpe et grandit jusqu'à atteindre la taille du spectateur réel. On peut confondre ce personnage avec une personne véritable dont l'ombre serait projetée sur l'écran
Ce dispositif alliant vidéo d'animation, sculpture et dessin évoque une ville à parcourir au ralenti. Il invite à la rêverie, propose des chemins à peine tangibles que l'on parcourra au-delà la matérialité de la sculpture et du bâtit...
« L'urbatexte n'est pas fait que de béton et de pierres, il est aussi écrit sur internet, il est écrit dans des lignes d'autobus par la politique du transport et il est encore écrit par la périodicité du marché aux fleurs » Philippe Fayeton, Le Rythme Urbain: pour intervenir sur la ville, 2000, Ed. L'Harmattan.
« Le livre ouvert de la ville qu'il va falloir lire, interpréter, comprendre. Il y a des rues sur des plans qui sont comme des mots sur la langue, il y a des carrefours où l'on s'arrête longtemps, des squares où l'on s'affaisse. Toute une ponctuation de la ville qui laisse respirer ses grandes phrases amorphes comme ses éclats lumineux ». J.C. Bailly, Ed Seuil, 2013
+voir Recherches graphiques correspondant à trois itinéraires dans la ville