retour à l'accueil

Documentation d'artistes diplômés de l'EESAB, 2015 - 2021

Maxime Voidy

MÀJ 07-04-2022

  • Exposition collective "Lisières, conversation avec Lewis Baltz" à la galerie de l'artothèque de Vitré, 2016

  • Catalogue d'exposition "Lisières, conversation avec Lewis Baltz" à la galerie de l'artothèque de Vitré, Diaphane édition, 2016

  • Catalogue d'exposition "Lisières, conversation avec Lewis Baltz" à la galerie de l'artothèque de Vitré, Diaphane édition, 2016

Simplement des éraflures, 2016

Photographies argentiques, tirages jet d'encre sur papier hahnemühle baryta 30 x 45 cm encadrés.

Résidence collective à Vitré en collaboration avec Isabelle Tessier ; directrice de l'arthotèque de Vitré, Daniel Challe ; professeur à L'EESAB - site de Lorient et quatre étudiants ; Deborah Greenwood, Vincent Lorgeré, Elliot Le Nan et Quentin Yvelin. Ce projet donna lieu à une exposition à la Galerie de l'artothèque de Vitré intitulée "LISIERES : conversation avec Lewis Baltz" du 13 mai 2016 au 31 août 2016 ainsi qu'à une édition réalisée par DIAPHANE éditions.

Depuis plusieurs dizaines d'années, des zones industrielles se sont développées en périphérie des villes. Les architectures présentent sur les lieux sont principalement faites de béton et d'acier. Froides, statiques, ces matières font partie intégrante de ces zones de travail ou le rythme incessant des camions s'harmonisent avec les sonorités métalliques des industries.
Fragments d'usines dégradés, fenêtres obstruées, bâtiments vides, ces éléments sont représentatifs de cette course au profit entraînant l'abandon de certaines activités, faute de rentabilité. Ces espaces sont donc en constantes mutations, voués à se transformer régulièrement afin de s'adapter aux brusques modifications du monde du travail.

Ce travail se décompose en deux parties ; une première, présente une lecture photographique des lieux, de ces fragments d'espaces industriels. La seconde quant à elle, est une composition sonore fait d'échantillons prélevés sur le lieu quelques semaines plus tard.
Ces deux médiums s'opposent dans un sens, et se complètent dans un autre. Le mouvement sonore des machines vient requestionner l'immobilité des fragments d'architecture. D'autre part, le lien créé entre la photographie et le son permet de développer une expérience immersive face à ces lieux.