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Documentation d'artistes diplômés de l'EESAB, 2015 - 2021

Marylise Navarro

MÀJ 26-05-2020

2017-2019 -

Danses invisibles - une enquête chorégraphique, quartier Croix d’Argent, Montpellier. Marylise Navarro et Pierre-Benjamin Nantel. Une co-création soutenue par L’atelline, lieu d’activation Art et espace publics ainsi que la chercheuse et  maître de conférences en études théâtrales et chorégraphiques Alix De morant.

Podcasts à écouter sur le soundcloud

Article  : Web magazine : A bras le corps, Pierre Benjamin Nantel et Marylise Navarro / Danses invisibles, un article de la critique d’art Smaranda Olcèse-Trifan.

  • La ville et les flux dessin suivant le rythme des pas des passants

  • Performance pour un spectateur

  • maquette première résidence de recherche à L' Atelline art et espace publics Montpellier

Réaliser une enquête chorégraphique se caractérise avant tout par une immersion dans un quartier, le rencontrer, l’observer, lui parler et le tester. Dans ce projet, le terme d’enquête renvoie à la description d’une posture d’artiste et de chercheur sensible aux chemins physiques, symboliques et intérieurs empruntés par les usagers d’un quartier.

Les deux artistes Pierre-Benjamin Nantel chorégraphe et Marylise Navarro plasticienne ont choisi d’adopter une approche chorégraphique pour mener cette enquête. Chorégraphique s’entend ici au sens large : il vient définir un regard, une attention particulière portée sur les corps, les mouvements, les matières, les flux et les symboles qui composent un quartier. Réaliser une enquête chorégraphique c’est partir à la découverte du territoire, avec comme outils non pas ceux d’un sociologue, d’un ethnologue ou d’un urbaniste, mais avec des « lunettes chorégraphiques ».

Les corps singuliers et collectifs qui habitent et traversent un quartier sont autant de traces de la vitalité et de l’histoire d’un espace commun. Le postulat de ce projet est de considérer leurs mouvements comme des danses invisibles.

Des gestes du boucher, aux courses folles des enfants en passant par la lente marche des personnes âgées, tous ces déplacements racontent une histoire et portent en eux la mémoire de ce quartier. Décrire, reproduire, cartographier, s’inspirer du mouvement des corps, des paroles et des mythes, des représentations populaires du quartier sont les clefs de l’enquête chorégraphique.

Les deux artistes Pierre-Benjain Nantel et Marylise Navarro, ont sollicité́ pour porter un regard analytique et critique sur leur projet d’enquête chorégraphique, l’universitaire et chercheuse Alix de Morant, Maître de conférence à l’Université Paul Valéry, spécialiste entre autres des démarches chorégraphiques en espace public.

Aussi, cette collaboration cherche à produire une vision subjective et sensible d’un quartier osant mettre en parallèle différentes observations et réalités à travers la réalisation d’une édition, pensée pour documenter et transformer en un objet esthétique cette expérimentation.