Diagrammes, 2016
Installation dans les couloirs de l'EESAB, ruban adhésif orange.
Le Plateau, 2016
vidéogrammes de la performance, kaolin.
En collaboration avec Evy Seiller et Lis Peronti
Dans les Jeux et les Hommes, le sociologue Roger Caillois énumère six critères définissant l’activité ludique : celle-ci est libre, séparée, incertaine, improductive, réglée et fictive.
La dimension spatio-temporelle dans laquelle nous plonge le jeu change notre rapport à soi, aux autres et au monde. Les joueurs modifient le sens des espaces qu’ils s’approprient. Il m’intéresse de regarder comment, dans certains jeux l’espace du jeu coexiste, coïncide avec l’espace réel. J’explore les rapports qu’entretiennent l’art et le jeu du point de vue de l’installation comme espace de l’art et de l’aire de jeu comme espace séparé de la temporalité commune, possédant sa propre logique et ses propres règles intrinsèques.
L’espace synthétique du jeu transparait à travers les codes graphiques que j’utilise. Les signes et les images manipulées découlent d’une typologie propre aux jeux de plateaux et aux jeux de terrains, dont les marquage à la surface de la plateforme impliquent dans les deux cas une stratégie, des déplacements, une confrontation.