Nos vidéos débutent sur une idée, une image. Elles grandissent lors de balades, de discussions. La caméra est l’oeil de notre film,
nous lui confions le germe qu’elle fait naître au gré des accidents. L’idée s’épanouit une deuxième fois cherchant à exister indépendamment de sa genèse. Cette matière nous évoque une nouvelle idée, émotion, image. Par le montage nous continuons
à la malaxer jusqu’à obtenir une séquence, souvent courte, forcément polysémique, marquée par tous ces chemins empruntés l’espace d’un instant. La poésie, le message qui en ressort n’est que la preuve que ce après quoi nous courions s’est définitivement échappé.