Housing memories, 2011
Exposition - rue de Paris, Rennes
« A compter du 1er avril 2011, une nouvelle arrivante, Laurette Le Gall, investit un appartement vacant au 113, rue de Paris à Rennes. L’occupation des lieux reste incertaine et cessera dès qu’un nouveau locataire prendra pos- session du logement. (...) L’exposition Housing memories propose de contextualiser les travaux de Laurette Le Gall. Elle présente un ensemble d’aquarelles ainsi qu’une installation vidéo qui adoptent l’espace d’exposition de manière à créer une mise en abîme. L’appartement du 113, rue de Paris devient un milieu naturel propice à révéler les œuvres. Aussi, il s’opère un renversement du shéma habituel des expositions qui, souvent, contraint les œuvres à être adoptées par un lieu. L’exposition Housing memories se déploie dans une temporalité instable. Cette précarité fait écho aux travaux de Laurette Le Gall. Dans ce cadre l’exposition est à envisager comme la recomposition d’une demeure imaginaire dans laquelle le spectateur reconstitue mentalement des espaces génériques de l’habitation. L’espace d’exposition est ainsi rendu instable et inquiétant par la fiction qui s’y développe.»
Extrait du communiqué de Presse de Housing memories, Textes et comissariat: Collectif DIS/PARERE.
« As of April 1st, 2011, a newcomer, Laurette Le Gall, occupies the vacant flat in 113 rue de Paris, Rennes. The presence in the place remains uncertain and will stop when a new tenant will move into the place (...) Thee Housing memories exhibition attempts to contextualize Laurette Le Gall’s works. It displays a series of watercolors and an vi- deo installation which fade into the space and create a “mise-en-abîme”. The flat 113 rue de Paris became a natural environment suitable to reveal the work. Consequently we can see a reversal of the usual way of putting an exhibition together, which often forced the art work to fit into the exhibition space.
The exhibition Housing memories evolves in an undetermined temporality. This unsteadiness is reflected in Laurette Le Gall’s work. In this frame, the exhibition has to be considered as a “rebuilding” of an imaginative house that the visitor can recreate in their mind, bringing the pieces together: the one in the watercolors, the one in the actual space, and the one already in his head. The fiction that appears makes the place look even more uncanny and disturbing. »
Extract of Housing memories’ press release, Texts and curator: Collectif DIS/PARERE.