PLOUF, 2020
Ce projet est un mémoire de fin d’étude. Sous forme de magazine, il questionne les différents liens que nous entretenons avec nos excréments.
La merde occupe une place dans notre société qui résulte de beaucoup de choses. Au-delà des aspects techniques ; les époques, les lieux, les conditions de vie, les classes sociales, les connaissances ou croyances ont transformé le rapport de l’Homme avec cette fonction naturelle. Aujourd’hui, utiliser les mots : caca, merde, excrément, crotte... est amusant, gênant et/ou grossier. Ce mémoire témoigne de la place qu’on lui accorde dans notre quotidien, qui résulte de ces processus culturels.
Le corps des êtres humains est sublimé et discipliné. Ce qui sent trouble la vue, ainsi on invisibilise notre réalité corporelle. Le choix de la chasse d’eau et du tout-à-l’égout a été fait sur la considération que les excréments étaient des déchets. Nous devons peut-être réapprendre ensemble à parler de nos fèces et à nous poser les bonnes questions afin de modifier la manière dont nous la traitons. Apprendre à parler d’une chose que nous faisons tous.
Ce mémoire est inspiré du magazine FLUSH.