Julie Le Toquin

Depuis mars 2015, j’ai débuté un projet avec les archives Municipal de Lorient, la ville dont je suis originaire. Je dépose régulièrement des documents de mon choix, tel que mes premières boucles d’oreilles, mes poèmes, une mèche de cheveux, mes catalogues d’expositions, des lettres que j’ai reçues, mes cartes de bus … Les archives se portent alors garants de ma mémoire. Ce projet permet également de s’interroger sur le rapport que peut entretenir des archives municipales avec un artiste vivant. Comment peuvent-ils travailler ensemble ? Comment les archives peuvent réutiliser ce fond ? Qu’est ce que je souhaite archiver pour l’éternité dans un lieu de conservation public ouvert à tous ? Qu’est-ce qui mérite d’être conservé ?