J’ai recopié mes journaux intimes sur du tissu, puis je m’en suis fais une robe. De loin le spectateur perçoit un motif sur le tissu, sans pour autant saisir ce qui le compose. Il doit s’approcher de la robe pour pouvoir distinguer l’écriture et pouvoir la lire, la déchiffrer. Plus il passe de temps à lire, plus il peut découvrir mon histoire : le regardeur est placé en position de voyeur. Le tissu donne envie aux spectateurs de manipuler le vêtement.
Robe écriture #2, 2016
Encre et tissu
dimension varibale
© Gildas Lepetit-Castel