Diptyque de dessins tirés d’un agrandissement photographique de modèles réalisé en argile évoquant des restes de figures humaines.
Dessins en écho à l’idée transhumaniste du détachement du corps et de l’esprit, où le cerveau dématérialisé pourrait être transférable sur tout type de corps humain ou non-humain. Le titre est un emprunt à un poème des Fleurs du Mal de Baudelaire dans lequel il évoque la grande Nuit, mère des titans.
“ Ou bien toi, grande Nuit, fille de Michel-Ange,
Qui tors paisiblement dans une pose étrange
Tes appas façonnés aux bouches des Titans! “