Diane Grenier produit des installations, sculptures, travaux sonores et vidéos qui interrogent les espaces dans lesquels ils prennent place et l’architecture qui nous entoure. Entre corps et territoire, il s’agit d’un travail traversé par l’usage des technologies pour en éprouver les limites, ses zones de frottement avec le réel. À contre courant d’un mode de production fonctionnel, le bricolage et le parasitage deviennent des modes d’interventions essentiels à l’invention d’un mésusage des choses, témoignant d’une idiotie jubilatoire et révélateur de nos rapports au réel. Sa démarche, en créant un rapport aux machines qui va de l’absurde au sensible, interroge finalement la place de l’homme dans le bruit du monde.