Sans Contrefaçon (Mylène), 2017
Impression sur papier glacé, contrecollé sur plaque d'aluminium. Série de 9 images.
48x36 cm
«L’essence du camp réside dans son goût pour le non-naturel : l’artifice et l’exagération. Le camp met tout entre guillemets.»
Susan Sontag, Note of Camp, 1964
Sans Contrefaçon met en scène de fausses Drag Queens dans le but de se dépouiller de tout aspect documentaire. Ici, on joue à être des Drag Queens, le temps d’une image, en plaçant ce rôle «entre guillemets». La série de neuf images casse les codes binaires d’une société hétéronormée où l’homme se hiérarchise à travers ses adjectifs qualificatifs : au sommet le viril, en bas la femmelette. Ici se produit un autre genre qui ne serait pas dicté par des normes sociales.
