Je reprenais la marche quand après seulement quelques pas j’aperçus un immense platane. Il semblait peler et sans vraiment savoir pourquoi je lui détachais un de ses lambeaux d’écorce. En l’observant j’eu l’étrange sensation que des empreintes humaines y étaient imprimées. À la fois intriguée et effrayée, je ne pouvais pas m’empêcher de faire un parallèle entre ce corps végétal et le mien.
La mue, 2014
Porcelaine pâte étalée et compressée entre les mains de manière à obtenir des empreintes. Placées au mur de manière à produire une ambiguïté entre peau morte et peinture écaillée.