Et Sens, 2018
Sept modules de dimensions variables.
Reynolite, plexiglass miroir, distillats, diffuseurs olfactifs électriques.
Pour cette troisième édition de la biennale Appel d’air j'ai réalisé une installation portant sur un bouleversement olfactif entre monde naturel et artificiel.
En effet, les villes sont constituées d’un ensemble d’interventions humaines au sein d’environnements naturels mais habitations et végétation cohabitent tout en restant délimitées. Les lignes sinueuses naturelles des végétaux se confrontent aux lignes droites des constructions humaines dans l’organisation urbaine.
La ligne c’est aussi le flux, le parcours qui nous mène à rencontrer diverses sensations en un court laps de temps lorsque nous traversons une ville.
La première approche a pour objectif de provoquer un chamboulement visuel. L’ensemble de modules disposé contre les arbres rappelle à la fois les lignes délimitant les places de parking et des fragments de façades d’immeubles avec ses ouvertures carrées.
En longeant cette rue les passants sont alors confrontés à ces étranges mues de bâtisses qui tendent à devenir plus végétales.
La partie interne des cavités est miroitante ce qui motive d’autant plus le mouvement d’approche du visiteur.
Les plus curieux s’approchent pour découvrir ce qui se passe au sein des ouvertures et c’est à ce moment que l’expérience olfactive débute.