Boîte, 2017
Assemblage avec des vis, de chutes de bois de tout type : brut ou en médium et contreplaqué provenant de caisses, palettes et autres contenants, 80 x 80 x 120 cm.
L’urne représente une boite à l’échelle du corps, un réceptacle pour des os ou de la poussière qui autrefois composaient une personne.
Cette boîte, grandie jusqu’à l’échelle de mon corps, devient un habitacle qui me conserve. Trop exigüe pour se mouvoir, elle n’est pas une « cabane », où je pourrais vivre ou sur- vivre. Elle peut seulement me contenir dans une position immobile, fœtale. Évoquant un double stade d’existence celui de la mort, mais aussi de la prénaissance.