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Documentation d'artistes diplômés de l'EESAB, 2015 - 2021

ana anaa

MÀJ 17-04-2024

Refuges de l'ombre, imaginaires de maisons mentales, 2023

vue de la sortie de résidence, en collaboration avec Olivia Malherbe, Le Maquis, Brest
image de Olivia Malherbe

Comment est ce que nous habitons un lieu et sommes habités par lui ?
Quels sont nos refuges ? Mettre en forme, donner voix à ces perceptions et imaginaires.
Cette étape de travail incorpore les créations des participant.es aux ateliers des mercredi après-midi.
Nous avons imaginé la sortie de résidence nous emmenant au seuil d’un songe, d’un espace liminal.

retranscription d'une improvisation où de part et d'autre deux individu.e.s chuchotaient en même temps leur dessin ou écrit et la personne au milieu racontait ce qu'elle entendait (l'ensemble fut enregistré et donna lieu à 4 textes qui nous inspirèrent pour le théatre d'ombres)


II
Mon chez moi est rouge comme le sang
Ma mère a besoin de dormir sur la pulsation du sang
Grace au cœur de la mer/mère qui navigue et la photo des coccinelles
Des lignes se tordent ce qui propage se répète
Après cette transe noire apparaît familière et sans crier l’ouverture à un milieu fermé par son contour
Et le sol noir par surprise à leur regard se rétracte et la conversation à l’intérieur de moi brillant là où je me suis assis jusque chez moi m’attérer et l’entrée je me suis dit aimer absolument tout mon corps respire une petite mouche une petite mouche tourne à gauche il y a un centre il semblerait que j’ai effectué le même mouvement les lignes se tordent je l’ancre elles se répètent elles se rassemblent rouges et rouges l’extérieur d’une maison sans savoir si c’est une [ ? ] c’est comme une grotte mais pas l’étendue d’une sueur il y a des roches je sens qu’elles se remarquent j’essaie d’éviter de terrorer (?) les gens et si c’est comme si les gribouillages comme ce groupe qui me regarde comme des veines qui pulsent j’aime les maisons isolées des hommes et entourées d’arbres

vue du sol bleu sur lequel se déploient les créations, multitudes de matières transformées durant les ateliers et durant le temps de la résidence. 

Olivia créa ces roues devenant un ensemble rotatif pour faire notre théatre d'ombres et devenant un instrument carillon activé avec des aiguilles à tricoter métalliques, bois et chaînes.