Poule me up, 2018
Structure à titre indicatif. Vue du DNSEP
Crédit photo : EESAB Brest
Poule me up est un concept de poulailler qui favorise et optimise la thérapie par la médiation animale auprès de personnes souffrantes de la maladie d’Alzheimer. Ce projet fut recompensé aux Innovations étudiantes 2018 organisées par l’Université de Bretagne Occidentale de Brest et la Banque Populaire de l’Ouest.
La zoothérapie utilise la proximité d’un animal domestique ou de compagnie auprès d’individus souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux. Ce modèle de thérapie s’intègre dans des établissements sociaux et médico-sociaux, avec des résidents de tous âges confrontés à différentes problématiques. Les animaux les plus fréquents sont le chien, le cheval de trait, le poney, l’âne, le lama, et de plus petits animaux comme le chat, le lapin ou le cochon d’inde.
La poule n’en fait pas partie, bien que certains établissement installent des poulaillers. Cette démarche est écologique avec la réduction des déchets organiques. Pourtant, la simple présence de ces poules suscite l’intérêt des résidents et des visiteurs. Le contact reste cependant limité car d’après les zoologues d’Unanima (Rennes) les poules "n’ont pas le côté affectif du chien ou du lapin", "On n’éduque pas une poule comme on va éduquer un chien". Bien qu’elles soient moins affectives et pas conditionnées pour des tâches de thérapie, leur présence permanente offre un rapport quotidien. Les interventions d’animaux spécialisés sont quant à elles temporaires, hebdomadaires, voire mensuelles. L’aspect routinier de la poule, qui sort quand le soleil se lève, et qui rentre quand le soleil se couche en fait un indicateur temporel essentiel chez les personnes en perte de repères, d’autonomie comme peuvent l’être les résidents d’EHPAD. Un rapport nostalgique s’établit aussi en présence des poules, évocatrice de la ferme par exemple.
Poules, 2018
Dessins au marqueur noir. Races de poules. Vue du DNSEP.
Crédit photo : EESAB Brest